Sophie Bernard-Léger est docteure en Études slaves et chercheure associée à l’Eur’ORBEM (Sorbonne Université). Sa thèse, écrite sous la codirection de Luba Jurgenson (études slaves) et Carole Matheron (littérature comparée) s’intitule « La création de soi par soi : origine, identités, transgressions dans l’œuvre de Vladimir Nabokov, Romain Gary et Philip Roth ». Ses recherches portent principalement sur les stratégies littéraires grâce auxquelles un écrivain se réinvente, se dissimule ou se révèle, dans des contextes de violence historique et de construction littéraire des mémoires des catastrophes du XXe siècle. Elle s’intéresse particulièrement à un type de pseudo-oralité que la critique russe a formalisé sous le nom de skaz. Elle vit en Italie où elle enseigne la littérature au Lycée français de Florence.