http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100784340

« La mondialisation, les mouvements de population et l’accélération des échanges internationaux signifient que nous sommes tous potentiellement étrangers, avec toutes les connotations que ce terme peut porter en lui. Cela implique aussi que le bilinguisme et le recours aux mots étrangers touchent un nombre incommensurable de personnes, qu’il s’agisse des couples de nationalités différentes dont les enfants bilingues vivent entre deux langues, des immigrés vivant en situation de diglossie entre leur foyer et leur pays d’adoption, ou encore des personnes qui, dans le cadre de leur travail, côtoient des collègues de tous horizons et parlent un anglais « globish » entre deux meetings. En littérature contemporaine, de nombreux auteurs ayant immigré ou choisi l’anglais pour s’ouvrir un plus grand public incorporent leur double culture et leur double langage dans leur écriture. Un des premiers écrivains du vingtième siècle à avoir accepté et revendiqué haut et fort son héritage polyglotte est Vladimir Nabokov.

Sa prose en anglais porte les traces d’un métissage linguistique qui lance au lecteur une invitation au voyage. Elle se caractérise également par une grande créativité qui incite le lecteur à jouer avec le texte et ses nombreux calembours. C’est cette invitation au voyage et au jeu que cet ouvrage se propose de suivre et d’éclairer. »

« A volume that Susan Elizabeth Sweeney co-edited with Michael Rodgers, Nabokov and the Question of Morality: Aesthetics, Metaphysics, and the Ethics of Fiction, has just come out from Palgrave Macmillan. It addresses the vexing issue of Nabokov’s moral stances, arguing that he designed his works as open-ended ethical problems–concerning good or bad reading, God’s existence, the nature of evil, agency and altruism, and the ethics of representing sex, punishment, and suffering, among other topics–for readers to confront. The volume includes essays by Gennady Barabtarlo, Julian Connolly, Leland de la Durantaye, Jacqueline Hamrit, Elspeth Jajdelska, Laurence Piercy, David Rampton, Michael Rodgers, Samuel Schuman, Susan Elizabeth Sweeney, Tom Whalen, and Michael Wood.
Dana Draguniou calls the book « A tremendous achievement . . . Fyodor, the protagonist of Nabokov’s Russian magnum opus The Gift, notes that reading Pushkin is like having the capacity of one’s lungs expanded; reading these essays offers a similarly bracing experience. » Thomas Karshan praises it for treating « Nabokov’s eerie and insistent moral simplicity as a question and a puzzle, extending his ethical intricacy well into » many new topics for critical exploration. »

http://www.palgrave.com/us/book/9781137596666

L-oeuvre-de-Vladimir-Nabokov-au-regard-de-la-culture-et-de-l-art-allemands« Jusqu’à présent, les études nabokoviennes ont tendance à ignorer l’influence de la culture allemande sur l’œuvre de Vladimir Nabokov. Ce faisant, elles se conforment aux propos de l’écrivain qui a fréquemment déclaré que, malgré ses quinze années passées en Allemagne (1922–1937), il a toujours évité tout contact avec la langue et l’univers allemands. Pourtant, bien que l’émigration russe à Berlin vive en vase clos, les frontières entre les mondes russe et allemand ne sont pas si étanches, ce qui apparaît nettement dans les fréquentes allusions littéraires de l’écrivain à des œuvres de littérature, de cinéma et de peinture allemandes.Le présent ouvrage a donc pour objectif de lire l’œuvre de Nabokov dans le contexte de l’art allemand de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, notamment de l’esthétique expressionniste et de trois de ses grands thèmes majeurs, à savoir l’altération du psychisme humain, l’ambivalence de la figure féminine et la représentation de la grande ville. Il vise ainsi à proposer une nouvelle interprétation des œuvres russes de Nabokov, à reconstruire le contexte culturel berlinois (cinéma et peinture) dans lequel ces dernières furent créées et à montrer que l’écrivain n’était pas si hermétique à la culture allemande qu’il voulait bien le laisser entendre. »

« Whereas lit0157759_authorship-in-nabokovs-prefaces_300erary criticism has mainly oscillated between “the death of the author” (Barthes) and “the return of the author” (Couturier), this work suggests another perspective on authorship through an analysis of Nabokov’s prefaces. It is here argued that the author, being neither dead nor tyrannical, alternates between authoritative apparitions and receding disappearances in the double gesture of mastery without mastery which Derrida calls ‘exappropriation’, that is, a simultaneous attempt to appropriate one’s work, control it, have it under one’s power and expropriate it, losing control by loosening one’s grip. The intention of this is to approach, through one’s experience of reading and interpreting, the experience of self-effacement and impersonality pertaining to writing (cf. Blanchot). Prefaces are considered to be suitable places for the deconstruction of the classical image of Nabokov’s arrogance through the unearthing of his reserve and vulnerability. This work provides an account of the mere intuition (which, therefore, does not pretend to be a conclusive and definitive interpretation) of another image of Nabokov whose undeniable talent for deception seems in accordance with a need for discretion and secrecy. »

Sommaire : Préface par Philippe Chardin. Introduction par Alexia Gassin et John Pier
I – Effacements narratifs
René Alladaye : « Et le sujet du roman ? Il n’en a pas. » Itinéraires d’effacement, de « Lolita » à « Laura »
John Pier : « The Original of Laura » : les textes du roman
II – Effacements auctoriaux
Alexia Gassin : Polémique autour de deux publications ou l’éthique rudoyée
Jacqueline Hamrit : La naissance du texte : lire et voir « The Original of Laura » grâce à la critique génétique française
III – Effacements fatals
Yannicke Chupin : Mourir à temps dans « The Original of Laura » et « Lolita »
Chloé Deroy : Charlotte Haze/Philip Wild : de la non-sexualité des ventripotents

« Nabokov gained international fame with Lolita, a highly erotic and morally disturbing novel. Through its comprehensive study of the amorous and sexual behaviors of Nabokov’s characters this book shows how Eros, both as a clown or a pervert, contributes to the poetic excellence of his novels and accounts for the unfolding of the plots. »

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Exposition Nabokov à Strasbourg: « A Guide to Berlin »  de Natalia et Maria Petschatnikov

29-30 avril, 2, 5, 6 mai 2014.     8h-19h

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Dans le cadre de la journée doctoriale Nabokov à Strasbourg, l’oeuvre de Natalia et Maria Petschatnikov, inspirée par la nouvelle de Nabokov « Guide de Berlin » (1925) est exposée à la MISHA de Strasbourg.

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La Société Française Vladimir Nabokov « Les Chercheurs Enchantés » organise une journée doctorale internationale le 2 mai 2014 à l’Université de Strasbourg.

Cette journée, organisée par Lara Delage-Toriel et Sophie Bernard-Léger, rassemblera des doctorants ou jeunes docteurs venus de France, d’Europe et des Etats-Unis pour présenter leurs travaux consacrés à Nabokov.

Cette journée est également l’occasion de présenter l’oeuvre de Natalia et Maria Petschatnikov, « A Guide to Berlin », inspirée de la nouvelle de Nabokov « Guide de Berlin » (1925).

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Le 14 janvier 2014, à l’Université Paris 8 – Saint Denis, Nauf Al Maiman a soutenu sa thèse de doctorat en littérature américaine sur Vladimir Nabokov, intitulée « L’écriture des sens dans Ada ou l’Ardeur et Lolita de Vladimir Nabokov ».

Le jury était composé de : Claude Safir (Paris 8, directrice), Noelle Batt (présidente du jury, Paris 8), Monica Manolescu (Strasbourg), Jacques Neefs (Johns Hopkins University, Baltimore), Isabelle Poulin (Bordeaux). Nauf Al Maiman a reçu la mention « très honorable » avec les félicitations du jury.

Alexia Gassin a soutenu sa thèse de doctorat d’Études Slaves, portant sur « L’œuvre de Vladimir Nabokov dans le contexte de la culture et de l’art allemands à l’époque de l’expressionnisme », à l’Université de Paris-Sorbonne fin 2013.