Danielle Stéphane vit et travaille à Lyon.
Après des études universitaires d’arts plastiques (Paris) et un travail personnel dans différents ateliers de peinture, elle s’est engagée sur le chemin de la création artistique parallèlement à un travail d’enseignement artistique et d’art-thérapie.
Son travail, d’abord pictural, est allé jusqu’au volume avec ses Ninfae (robes durcies par la colle de peau) : dans un hommage-détournement de la tradition. Pour elle, l’art est affaire de corps et les supports du peint, du sculpté, du gravé, de l’écrit, sont des substituts de la peau. Ses nymphes sont comme des chrysalides abandonnées. D’abord peintes, elles sont depuis quelques années couvertes d’écritures improbables tracées à l’encre de chine avec un pinceau.
Corps écrit, corps du texte… tatouage.
Puis le dessin imaginaire s’est mis à surgir sur le papier par la grâce d’un stylo à encre.
Lolita 2 (2012) 68x38x14cm + 21x22x8cm (chapeau-totem).
Technique : encre sur robe. Photographie : Claire Defossé.
La Veuve joyeuse, détail (2013).
L’artiste a participé à des expositions collectives en France, à Varsovie, Londres, New-York, Shanghaï. Elle a réalisé quelques expositions personnelles dans la région Rhône-Alpes.
Des revues (Pomme d’Api, Le Foudulire, Bacchanales) ont publié certains de ses contes et de ses textes poétiques.
Ses entretiens avec Roger Grenier : Le Droit de se contredire ont été publiés par les éditions de La Passe du Vent en 2001.
Sa monographie du peintre Pierre Pelloux : Pierre Pelloux homme de l’ombre est parue aux éditions Thalia (Paris) en septembre 2007. Il a reçu le Prix du Manuscrit 2006 du Conseil Général du Rhône.
Un recueil de quelques uns de ses textes poétiques : rouge couché a été publié par les éditions Jacques André en juin 2009.
Aïe mes idoles ! ou Canards exquis est un livre où ses dessins sont accompagnés par des textes de Catherine Thomas-Antérion. Il est publié également aux éditions Jacques André (2013).