Vladimir Nabokov, Lettres à Vera, édition établie par Olga Voronina et Brian Boyd, traduit du russe par Laure Troubetzkoy, Paris, Fayard, 2017.

Lettres-a-Vera

https://www.fayard.fr/litterature-etrangere/lettres-vera-9782213686585

Description de l’éditeur : « Vladimir Nabokov et sa femme Véra se sont rencontrés en 1923, à Berlin, où leurs familles respectives avaient fui le pouvoir bolchevique. Tout au long du demi-siècle que dure leur mariage, ils ne sont séparés que rarement, mais alors il lui écrit chaque jour  : ainsi quand Véra part se soigner dans un sanatorium de la Forêt Noire, quand Vladimir rend visite à sa famille réfugiée à Prague, où quand Véra tarde à le rejoindre à Paris. Plus tard, ses conférences dans le Sud des États-Unis suscitent de nouvelles lettres. Dans toute cette correspondance, pour nous à sens unique – Véra ayant détruit ses propres lettres –,  on voit la passion de Nabokov pour sa femme, sa vie quotidienne dans le milieu de l’émigration russe à Berlin, les bouleversements auxquels tous deux sont confrontés dans leur vie matérielle et affective, le dénuement qui est le sien lors de ses débuts à Paris, l’intérêt croissant suscité par son œuvre auprès des éditeurs et d’un public éclairé, le soutien indéfectible que lui apporte Véra.
Ces lettres, outre ce qu’elles révèlent sur l’homme, nous font découvrir le laboratoire de l’écrivain – son énergie créatrice, la pléthore de sujets qui surgissent et disparaissent, l’intensité de son travail – et on y reconnaît l’originalité de son style : sa veine parodique, poétique, sa vivacité et ses jeux de mots. »